Central Kalahari : immense et solitaire

Immense : des kilomètres et des kilomètres d’espace, de pistes sableuses, de vallées fossiles, de dunes ponctuées de buissons. La grandeur du parc national du Central Kalahari est sidérante. Avec plus de 52000 km2, le parc est plus vaste que la Suisse ou la Belgique. Le Kalahari est un semi-désert : aucune rivière ne coule ici, aucun lac, et pendant de longs mois, il ne pleut pas.

Dans ce milieu extrême, les animaux sont rares, dispersés, et seuls peuvent vivre ceux qui sont adaptés aux conditions hostiles. Les oryx, superbes antilopes du désert, résistent à des températures très élevées. Les springboks peuvent vivre sans boire, se contentant de l’humidité des plantes. Les écureuils terrestres utilisent leurs queues touffues comme parasol. Les prédateurs sont présents aussi, les appels des lions à crinière noire résonnent dans l’air du soir, les guépards sont parfaitement à l’aise dans ces espaces ouverts, les jolis otocyons aux oreilles démesurées chassent les insectes sous terre, les chacals sont rusés et audacieux, les mystérieuses hyènes brunes errent dans la nuit.

Mais avant d’être un refuge pour les animaux sauvages, le parc du Central Kalahari a été établi pour protéger la culture du peuple San (ou Bushman). En plus des safaris, les lodges du parc proposent aux visiteurs de découvrir leur mode de vie traditionnel, en symbiose avec une nature dont ils savent lire les signes et utiliser les ressources insoupçonnées.

Le Central Kalahari est particulièrement enchanteur pendant les premiers mois de l’année (janvier – avril), lorsque les pluies font jaillir du sable toute une végétation éphémère. Les troupeaux de springboks et d’oryx se rassemblent alors dans les vallées et les pans. Quand les pluies cessent et que la végétation se dessèche, beaucoup d’animaux quittent le Central Kalahari pour se réfugier dans les environs, quelque peu plus hospitaliers.

Les conditions du Central Kalahari peuvent être éprouvantes pour les visiteurs également : les températures sont souvent extrêmes, la saison des pluies est marquée par des orages très spectaculaires, les animaux peuvent être difficiles à trouver, le paysage immense et rude est peu varié. Ce parc difficile d’accès n’est généralement pas idéal pour un premier safari. Mais pour les amoureux des déserts, ceux des faunes étranges, ceux qui prennent le temps de découvrir son atmosphère subtile, l’endroit est magique.

Central Kalahari : immense et solitaire

Immense : des kilomètres et des kilomètres d’espace, de pistes sableuses, de vallées fossiles, de dunes ponctuées de buissons. La grandeur du parc national du Central Kalahari est sidérante. Avec plus de 52000 km2, le parc est plus vaste que la Suisse ou la Belgique. Le Kalahari est un semi-désert : aucune rivière ne coule ici, aucun lac, et pendant de longs mois, il ne pleut pas.

Dans ce milieu extrême, les animaux sont rares, dispersés, et seuls peuvent vivre ceux qui sont adaptés aux conditions hostiles. Les oryx, superbes antilopes du désert, résistent à des températures très élevées. Les springboks peuvent vivre sans boire, se contentant de l’humidité des plantes. Les écureuils terrestres utilisent leurs queues touffues comme parasol. Les prédateurs sont présents aussi, les appels des lions à crinière noire résonnent dans l’air du soir, les guépards sont parfaitement à l’aise dans ces espaces ouverts, les jolis otocyons aux oreilles démesurées chassent les insectes sous terre, les chacals sont rusés et audacieux, les mystérieuses hyènes brunes errent dans la nuit.

Mais avant d’être un refuge pour les animaux sauvages, le parc du Central Kalahari a été établi pour protéger la culture du peuple San (ou Bushman). En plus des safaris, les lodges du parc proposent aux visiteurs de découvrir leur mode de vie traditionnel, en symbiose avec une nature dont ils savent lire les signes et utiliser les ressources insoupçonnées.

Le Central Kalahari est particulièrement enchanteur pendant les premiers mois de l’année (janvier – avril), lorsque les pluies font jaillir du sable toute une végétation éphémère. Les troupeaux de springboks et d’oryx se rassemblent alors dans les vallées et les pans. Quand les pluies cessent et que la végétation se dessèche, beaucoup d’animaux quittent le Central Kalahari pour se réfugier dans les environs, quelque peu plus hospitaliers.

Les conditions du Central Kalahari peuvent être éprouvantes pour les visiteurs également : les températures sont souvent extrêmes, la saison des pluies est marquée par des orages très spectaculaires, les animaux peuvent être difficiles à trouver, le paysage immense et rude est peu varié. Ce parc difficile d’accès n’est généralement pas idéal pour un premier safari. Mais pour les amoureux des déserts, ceux des faunes étranges, ceux qui prennent le temps de découvrir son atmosphère subtile, l’endroit est magique.