Située à la frontière du Botswana à environ 4h de route de Johannesburg, la réserve de Madikwe a été ouverte au public en 1991. Très récente, c’est pourtant une des plus grandes réserves d’Afrique du Sud avec environ 70000 hectares. La création de la réserve a été une entreprise titanesque, nommée projet Phénix : plus de 8000 animaux appartenant à 27 espèces différentes ont été transportés sur les terres d’anciennes fermes. Les Big 5 (lions, léopards, éléphants, rhinocéros, buffles) sont présents à avant, ainsi que des guépards, lycaons, hyènes, girafes, et de nombreuses espèces d’antilopes. Les seules possibilités d’hébergement à avant sont les lodges privés, d’excellent standard. Dans le cadre d’une politique de développement durable, les communautés vivant autour de la réserve reçoivent une part des bénéfices.
En plus d’être l’une des principales réserves d’Afrique du Sud, Madikwe a l’avantage d’être située dans une zone sans paludisme. Je la recommande donc aux personnes qui veulent voir les Big 5 sans prendre de cachets, notamment aux familles avec de jeunes enfants. En revanche, les petits de moins de 6 ans ne sont pas acceptés dans les safaris des adultes, qui s’effectuent en véhicules ouverts. La plupart des lodges ont un service de baby-sitting, et certains proposent des activités spécifiques pour les petits (en anglais).
Pour plus d’information, voir notre site partenaire consacré à la réserve de Madikwe.

La Province du Nord-Ouest comporte plusieurs sites intéressants et peu éloignés de Johannesburg et Pretoria. Le village culturel Lesedi, la fondation de Wildt pour les guépards, Sun City, le Pilanesberg, peuvent faire l’objet d’une excursion d’une journée depuis Johannesburg ou Pretoria. Les voyageurs manquant de temps peuvent même grouper deux visites la même journée. La réserve de Madikwe se prête à une excursion d’un week-end, ou mieux de trois jours… et plus si affinités!

Dans le nord-ouest du Gauteng, s’étend une vaste zone (47000 ha) baptisée Cradle of Humankind, le « berceau de l’humanité ». On a découvert dans cette région des fossiles d´hominidés particulièrement anciens (plus de 3 millions d’années) et nombreux. Les grottes de Sterkfontein en particulier constituent l’un des sites archéologiques les plus intéressants au monde. Le « Cradle of Humankind » est classé au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1999.

 

Maropeng

Le centre des visiteurs de Maropeng est un bon point de départ pour une visite du « berceau de l’humanité ». Vous êtes accueilli dans un grand tumulus artificiel. A l’intérieur, la visite débute par un voyage en bateau en souterrain, qui vous conduit symboliquement de l´époque actuelle aux premiers âges de la terre. L’exposition vous guide ensuite, depuis ce point de départ, à travers l´évolution de notre planète, de la vie et de l´humanité.

 

Grottes de Sterkfontein

Dans ces grottes ont été découverts des fossiles d’animaux et d’hominidés datant de 4 millions d’années – des tout premiers âges de l’humanité. Parmi les découvertes les plus importantes, citons « Mrs Ples » (« Madame Ples »), un crâne d’Australopithèque ancien de 2.1 millions d’années, et « Little Foot » (« Petit Pied »), un squelette d’Australopithèque presque complet datant de plus de trois millions d’années, des outils de deux millions d’années, des os brûlés attestant la maîtrise du feu par nos ancêtres il y a plus d’un million d’années.
La visite des grottes de Sterkfontein débute en surface et continue sous terre. L’exposition retrace l’histoire des découvertes archéologiques sur le site, et explique comment se sont formés les fossiles et les paysages de la région. Les grottes en elles-mêmes sont peu spectaculaires.

Distante d’une cinquantaine de kilomètres seulement de Johannesburg, Pretoria est fort différente de sa turbulente voisine. Le rythme y est plus détendu, le sentiment d’insécurité moins oppressant (malgré une criminalité également très élevée). Même les hivers sont plus doux à Pretoria, abritée dans une vallée. Au début de l’été les quelque cinquante mille jacarandas qui bordent les rues de la ville fleurissent, et la ville tout entière semble se couvrir de fleurs mauves.

Pretoria fait administrativement partie de la métropole de Tshwane. Il est question que Pretoria elle-même prenne le nom de Tshwane, mais cela suscite des polémiques parmi les habitants et la question est pour l’instant en suspens. La situation est confuse et la ville est appelée par l’un ou l’autre nom.
Bien que relativement jeune, la ville a été le lieu d’événements historiques d’importance : sa fondation tout d’abord, à l’aboutissement du Grand Trek. Ensuite, à l’issue des deux guerres Anglo-Boer, Pretoria devient la capitale de la colonie Britannique, puis de la nouvelle Union Sud Africaine. Pretoria est le siège des gouvernements qui ont instauré, puis aboli l’apartheid, et de l’investiture du Président Nelson Mandela en 1994.

Aujourd’hui, Pretoria est la capitale administrative de la République Sud Africaine, et donc sa capitale tout court. Mais Pretoria pâtit d’avoir été la capitale de l’apartheid et désormais, c’est bien Johannesburg qui incarne la nouvelle Afrique du Sud et se développe, tandis que Pretoria prend une tonalité plus historique et provinciale, animée tout de même par une vie étudiante importante et dynamique : la métropole de Tshwane abrite plusieurs des plus importantes universités du pays.

 

Church Square et Church Street

Church Square (la place de l’Eglise) se trouve dans le cœur historique de Pretoria, à l’angle de Church Street et Paul Kruger Street. Au centre de la place, une statue de bronze représente Paul Kruger. La place est bordée de bâtiments élégants et anciens, dont le superbe Palais de Justice (1896) où Mandela fut condamné à la prison à vie, l’ancien parlement du Transvaal (1888), l’ancienne banque néerlandaise (1896) et l’ancienne chambre des lois.
Dans Church Street à l’ouest de Church Square se trouve Kruger House, la « maison Kruger », qui est la dernière maison où le président Paul Kruger a vécu avant son exil en Europe. La maison est aujourd’hui un musée.
2,5km plus à l’est se trouvent les superbes jardins en terrasse dominés par Union Buildings. Ce bâtiment majestueux date de 1913. Il est le siège de la présidence et du gouvernement d’Afrique du Sud. Le palais mesure 275 mètres de long, et ses deux ailes ont été construites pour représenter les populations anglaise et boer. Le palais n’est pas ouvert au public mais les jardins le sont.
Au sud de Church Square, le African Window Museum se veut la vitrine de la culture africaine et est l’un des musées les plus dynamiques de Pretoria. Il organise de nombreuses expositions. Les collections permanentes rassemblent entre autres des gravures San, des objets datant de l’âge de pierre et de l’âge du fer, des meubles de style hollandais du Cap, des peintures et des sculptures représentatives des différentes cultures d’Afrique du Sud.

 

Freedom Park : le « parc de la liberté »

Ce parc a ouvert ses portes en décembre 2007. Le site de 52000 hectares est situé sur Salvokop, une colline au sud de Pretoria, d’où l’on a une belle vue sur la ville. Dédié à la liberté et aux droits de l’Homme, ce parc rassemble un monument aux morts de l’apartheid, des plans d’eau, un espace d’exposition, une flamme éternelle.

 

Le monument aux Voortrekkers

Situé également au sud de la ville, le Voortrekker Monument est un impressionnant bâtiment monolithique. Il a été construit en l’honneur des Voortrekkers, ces pionniers afrikaners partis du Cap entre 1835 et 1854. La partie principale du bâtiment, nommée « mur des héros », est décorée par une frise de marbre : 27 panneaux illustrent l’histoire du grand trek. Accusé parfois de glorifier le nationalisme afrikaner voire l’apartheid, le monument illustre cependant une partie importante de l’histoire sud-africaine. Il a été visité par Nelson Mandela en personne en 2002.

Vu d’Europe, on imagine souvent Soweto comme un simple quartier de Johannesburg. En réalité, Soweto est l’abréviation de South Western Townships (municipalités du Sud-ouest), et regroupe de nombreuses municipalités : de 29 à 50 selon les définitions pour Soweto lui-même, et 89 pour l’agglomération « grand Soweto » (greater Soweto). Environ 2 millions de personnes y vivent. Depuis 2002, Soweto fait administrativement partie de la ville de Johannesburg.
Immense, Soweto n’a rien d’uniforme. Certaines parties ressemblent à des banlieues résidentielles de classes moyennes, d’autres sont de vrais bidonvilles. On trouve aussi des maison chic à Soweto : de plus en plus d’Africains Noirs ayant réussi dans la nouvelle Afrique du Sud font le choix de s’installer dans le township.
Visitez Soweto avec un guide local : non seulement il est imprudent et peu pratique de visiter Soweto sans guide, mais l’histoire de Soweto est vivante, actuelle. Les Sowetans ont vécu son passé d’oppression, la victoire de la libération, les espoirs et les incertitudes d’aujourd’hui. Leurs récits complètent la vision plus objective, mais aussi plus statique et distante, donnée par les musées et les livres d´histoire.

 

La rue des deux prix Nobel

A Soweto et plus précisément Orlando ouest, se trouve la seule rue au monde où ont habité deux lauréats du prix Nobel de la paix : Nelson Mandela et Desmond Tutu ont en effet tous deux vécu rue Vilakazi. Nelson Mandela y habitait avant son long emprisonnement. Son ancienne maison est devenue le Mandela Family Museum et se visite aujourd’hui. Desmond Tutu quant à lui séjourne encore parfois dans sa maison de Vilakazi Street.

 

Le mémorial et le musée Hector Pieterson

Toujours à Orlando ouest, tout près de la rue Vilakazi se trouvent le musée et le mémorial Hector Pieterson , qui portent le nom d’un enfant noir tombé sous les balles de la police pendant les manifestations étudiantes de 1976.
En 1976, le gouvernement impose l’afrikaans comme langue d’enseignement : les cours d’Afrikaans seront obligatoires et l’Afrikaans sera la langue des examens. Pour les étudiants noirs de Soweto, cela représente non seulement une vexation supplémentaire, mais aussi un sérieux handicap scolaire car la plupart parlent mal l’afrikaans. Le 16 juin 1976, ils organisent une manifestation à Soweto. La police ouvre le feu sur les étudiants désarmés. Hector Pieterson, 13 ans, est l’un des premiers à tomber. La photo du corps de l’enfant, porté par un de ses camarades, fait le tour des townships, puis du monde entier. Soweto se soulève. Les émeutes de 1976 marquent le début d’une série de soulèvements et d’affrontements, qui aboutiront après une longue lutte à la fin de l’apartheid.
Le mémorial se dresse à quelques centaines de mètres de l’endroit où Hector Pieterson est tombé sous les balles. Un peu plus loin, le musée ouvert en 2002 retrace le contexte et l’histoire du soulèvement de 1976, au moyen de photographies et de documents audio visuels. Le musée est modeste mais l’émotion y est réelle.

Surnommée Joburg ou Jozi, Johannesburg est la ville la plus peuplée, la plus active, la plus moderne d’Afrique du Sud. Née de l’ambition des chercheurs d’or, Johannesburg est encore aujourd’hui placée sous le signe de l’argent : la ville attire plus les hommes d’affaires du monde entier que les touristes. Si elle n’a pas la beauté du Cap, Johannesburg est une ville dynamique, complexe et passionnante et il vaut la peine d’y passer un jour ou deux.

 

Le centre ville (quartier de Bramfontein) et Constitution Hill

Avec ses buildings du dix-neuvième siècle et son énergie, le centre de Johannesburg (Joburg downtown) évoque agréablement les quartiers noirs de Manhattan. Au temps de l’apartheid le centre était réservé aux Blancs. Les non-Blancs, selon la terminologie en vigueur à l’époque, venaient y travailler le jour mais devaient regagner leur township avant la nuit.
Après la fin de l’apartheid, les Africains désormais libres de leurs mouvements se sont massivement installés dans le centre ville. Ce mouvement s’est hélas accompagné d’une très importante hausse de la criminalité, et ceux qui en avaient les moyens (dont la quasi-totalité des Blancs) ont fui le centre ville pour les banlieues de Sandton et Randburg, au nord de la ville. Ces dernières années, d’importants investissements ont été faits pour sécuriser le centre ville, notamment grâce à l’emploi massif de caméras de sécurité. Il reste imprudent de s’y aventurer sans guide, certaines zones demeurant très dangereuses. Même accompagné, il est conseillé de ne pas porter d’objets pouvant attirer la convoitise (appareil photo, bijoux même fantaisie…), et d’éviter de s’y rendre de nuit.

Située dans le quartier de Bramfontein, Constitution Hill (la colline de la constitution) est devenue l’un des principaux sites touristiques du centre ville. C’est à mon avis le site le plus intéressant, le plus émouvant de Johannesburg. Après avoir été un fort militaire pendant les guerres Anglo-Boer, le site devient une prison au temps de l’apartheid. De nombreux prisonniers politiques y sont détenu, dans des conditions inhumaines. L’odieuse prison a brisé de nombreuses vies, mais c’est là aussi qu’on émergé les pensées les plus généreuses de notre siècle, celles de Gandhi et Nelson Mandela. La constitution sud-africaine est aujourd’hui l’une des plus modernes et les plus tolérantes au monde, et la cour constitutionnelle siège sur le site de l’ancienne prison pour se rappeler les horreurs du passé, et ne plus jamais les commettre à nouveau. Illustrant sa volonté de transparence, le site est ouvert aux visiteurs et les audiences sont publiques. On peut aussi visiter l’ancienne prison, et des expositions y sont régulièrement organisées. Les visites guidées durent 1h30.

 

Le musée de l’apartheid

Situé entre Johannesburg et Soweto, le musée de l’apartheid affiche la couleur dès l’entrée : les visiteurs reçoivent une carte « White » (Blanc) ou « non White » (non-Blanc), sont divisés en deux groupes et doivent entrer dans le musée par l’entrée correspondante. Un peu plus loin, les deux groupes se rejoignent.
Le musée est une plongée dans la brutalité et l’absurdité du régime d’apartheid. Ouvert en 2001, soit seulement 10 ans après l’abolition, il met plus l’accent sur l’émotion brute que sur la perspective historique ou sociologique. La visite du musée de l’apartheid vous prendra une demi-journée.

 

Gold Reef City

Tout proche du musée de l’apartheid mais tranchant radicalement avec son caractère sombre, Gold Reef City est un parc d’attraction réalisé autour du thème des mines d’or. Il propose spectacles, casinos, montagnes russes, attractions aquatiques, restaurants… C’est un site qui plaira surtout aux enfants.

 

Melville, Parkhurst et Greenside

Si l’on cherche un bar, un restaurant, une ambiance un peu décontractée en dehors des centres commerciaux, on les trouvera dans ces trois quartiers de l’Est de Johannesburg. Sur la 7è rue (Seventh Street) à Melville s’enchaînent bars tendance, restaurants en tous genre, boutiques à la mode, bouquinistes. C’est l’un des meilleurs quartiers pour sortir le soir. A Parkhurst, c’est la 4è avenue (Fourth Avenue) qui est le centre de l’activité, avec là aussi bars, restaurants et boutiques tendance. Parkhurst est l’un des rares endroits de Johannesburg où l’on peut se promener à pied (rester dans les endroits fréquentés). Non loin de là, Greenway Road dans Greenside rassemble plusieurs bons restaurants.

 

Rosebank et Sandton

Ces banlieues riches du nord de Johannesburg comptent de nombreux hôtels et de grands centres commerciaux. Au cœur de Sandton, l’immense Sandton City est l’un des principaux shopping malls et devrait pourvoir à la plupart de vos besoins. Moins grand mais plus convivial et ouvert, The Zone à Rosebank comporte, en plus des boutiques classiques, un marché artisanal, ainsi qu’un marché aux puces (« flea market ») les dimanches et jours fériés. C’est un endroit parfait pour acheter cadeaux et souvenirs.

Johannesburg et Pretoria sont situées dans le Gauteng : cette province est la plus petite d’Afrique du Sud, mais aussi la plus riche et l’une des plus peuplées. La Gauteng comprend plusieurs des principales villes : Johannesburg, la capitale économique d’Afrique du Sud, Pretoria (aussi nommée Tshwane), la capitale administrative, et le plus important township du pays, Soweto.

 

Une brève histoire du Gauteng

La présence humaine dans le Gauteng est extrêmement ancienne. Des découvertes archéologiques ont révélé que des hominidés vivaient dans la région d’hominidés dans la région il y a 3,5 millions d’années ! Jusqu’au dix-huitième siècle, le Gauteng est occupé par des peuples de chasseurs-cueilleurs. Leur histoire est peu connue. Au début du dix-neuvième siècle, la région est habitée par les Ndebele, mais ceux-ci s’enfuient vers le nord devant les guerres zouloues. Lorsque les voortrekkers afrikaners arrivent, au terme d’un « Grand Trek » meurtrier, ils découvrent donc une zone quasi inoccupée. Ils décident de s’y installer et d’y établir leur république – la Zuid Afrikaansche Republiek (ZAR) – et sa capitale Pretoria, fondée en 1855. Le nom Pretoria provient d’Andries Pretorius, auteur d’une célèbre victoire des Afrikaners contre les Zoulous au cours du Grand Trek, à Blood River.
En 1886, la découverte d’or dans la région bouleverse à nouveau l’histoire. De la ruée vers l’or nait la ville de Johannesburg. Gauteng signifie, en Sotho, « le lieu de l’or ». Le nom zoulou de Johannesburg est eGoli (ou iGoli), la « ville de l’or ». Aujourd’hui l’exploitation de l’or se poursuit à grande profondeur, tandis que d’immenses terrils aurifères, aux portes de la ville, témoignent du passé minier. Aujourd’hui ces rejets sont retraités, les technologies modernes permettant d’en extraire encore un peu d’or, et les terrils jaunes pourraient disparaître du paysage de Johannesburg. Mais l’activité s’est diversifiée et, avec ou sans or, Johannesburg est désormais le centre de l’économie du pays.
Le Gauteng est aussi l’un des hauts lieux des luttes politiques et sociales de l’Afrique du Sud. Le trio Pretoria-Johannesburg-Soweto est l’épicentre du régime d’apartheid et de sa chute, et aujourd’hui de l’émergence d’une classe moyenne noire dont le poids politique, social et économique devient de plus en plus important.

Le Centre De Wildt / Ann Van Dyk pour les guépards se trouve sur à 1h1/4 de route au nord de Johannesburg, 45 minutes à l’ouest de Pretoria.
Le projet De Wildt a commencé en 1971, à une époque où les guépards étaient gravement menacés de disparition : il ne restait plus que 700 guépards sauvages environ en Afrique du Sud (quelques milliers dans toute l’Afrique), et en captivité les guépards semblaient incapables de se reproduire. Pour sauver l’espèce, il fallait parvenir à obtenir faire naître des guépards en captivité. C’est chose faite dès 1975 : les premiers petits guépards naissent à De Wildt. Au fil des ans, grâce à des recherches portant notamment sur le régime alimentaire des guépards en captivité, ce sont 750 petits guépards qui naissent dans le centre. Les guépards ne sont aujourd’hui plus une espèce menacée, et la contribution de la fondation De Wildt à ce sauvetage a été capitale.
Suite à ce succès, le centre De Wildt a entamé d’autres projets concernant d’autres espèces menacées, dont les lycaons, les hyènes brunes, et plusieurs espèces de vautours.
Le centre organise des visites guidées. Les mardi, jeudi et samedi, la visite du matin commence à 8h avec la séance d’exercice des guépards : vous verrez l’animal terrestre le plus rapide du monde en pleine course !

Seba-Camp
Ce camp de toile est situé dans au coeur du Delta de l’Okavango, dans une concession privée. Pendant les hautes eaux (mai-septembre), la région est très inondée et les safaris se font en bateau. Pendant les basses eaux, les safaris se font à la fois en bateau et en 4×4. Vos chambres sont en toile et disposent d’une terrasse privée pour profiter du contact la nature, et sont tout équipées pour votre confort : lits confortables, salle de bains et toilettes à l’intérieur.
8 chambres doubles, petite piscine. Enfants acceptés à partir de 6 ans.
Activités : safaris en bateau mokoro. Selon le niveau d’eau, safaris en 4×4 de jour et de nuit, safaris à pied.

Seba-CampSeba-Camp

Banoka-Bush-Camp
Ce camp de toile est situé dans le nord du Delta de l’Okavango, sur les bords de la belle rivière Khwai. C’est l’une des régions du Delta où l’on trouve la plus grande diversité animale. Vos chambres sont en toile et disposent d’une terrasse privée pour profiter du contact la nature, et sont tout équipées pour votre confort : lits confortables, salle de bains et toilettes à l’intérieur.
8 chambres doubles + 2 chambres familiales, petite piscine. Enfants acceptés à partir de 6 ans.
Activités : safaris en 4×4 et mokoro, visite du village voisin.

Banoka-Bush-CampBanoka-Bush-Camp